Pages blanches, taches d'encre et réflexions d'un idéaliste

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samedi 26 janvier 2008

Les années lycée

Morale du jour: Si les gens viennent pas en histoire, ça fera plus de places aux concours!

Ce samedi, au lycée, des parents d'élèves avaient organisé un forum professionnels- étudiants-lycéens de manière à discuter orientation avec de probables futurs bacheliers.

Un joyeux groupe d'anciens terminales dont je fais parti s'y est donc rendu pour donner, non pas le point de vue du "professionnel", mais, celui de l'étudiant, à mi-chemin entre le petit monde du lycée et le grand monde du travail.

Après un café rapide, nous nous répartissons en fonction des salles qui nous ont été assignées, je me trouve avec les métiers de l'enseignement et de la fonction publique.
Là, débute l'attente. Quelques lycéens, un nombre infime de collégiens passent, et repassent devant la porte. Certains s'arrêtent et regardent les intitulés des intervenants de la salle, mais peu rentrent.
Pour mes collègues de fac de science, le topo est à peu près le même : peu de monde, et l'intéret se porte surtout vers les écoles telles que l'Insa, l'ENS et sciences po pour les sciences humaines.
Au final, je ne vois quasiment pas de lycéen. L'histoire ne motive donc pas les indécis, peut-être est-ce trop flou et peut-être est-elle victime des nombreux préjugés que notre monde technique et commercial porte aux lettres et aux sciences humaines et sociales.
Tant pis pour les lycéens, tant mieux pour moi. Faute d'avoir fait de l'aide à l'orientation, je me suis préoccupé de la mienne. J'ai discuté recherche avec une prof d'Aix et enseignement secondaire avec une prof du lycée. J'ai aussi revu quelques anciens profs et d'anciens camarades de terminale, le tout avec nostalgie et plaisir.

La journée s'est finie au soleil, sur les pistes de ski, avec cet agréable sentiment d'une journée bien remplie et qui fut profitable.

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Au passage, la suite des tribulations du combat de dessin de la brouette : Ma sauterelle a été écrasée par une chaussure de grande marque, elle même victime d'un gang de poupées armées de ciseaux. Hélas les poupées trouvèrent en Sophie, une petite peste suffisamment forte pour les anéantir, mais c'était sans compter sur la réaction de son paternel (CLIQUER)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un avant-goût de l'intérêt sans borne que porteront tes futurs élèves (bande d'ingrats...) à ce que tu leur raconteras. M'enfin, avoue qu'à leur place, tu serais probablement jamais entré dans cette salle non plus. :)

Au passage...

Mes souvenirs des malheurs de Sophie étant assez lointains, j'ai demandé à un pote (Vassili Ouikipediovitch) ce qu'il en était réellement de l'alcoolisme du padre.
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Reflet des mœurs du second empire, Les Malheurs de Sophie décrit une société où l'éducation morale des enfants commence dès la plus jeune enfance (Sophie n'a que quatre ans) et où chaque incident est propice à une leçon. Cette éducation sévère peut avoir recours aux châtiments corporels. "Sans rien dire, elle [la mère de Sophie] prit Sophie et la fouetta comme elle ne l'avait jamais fouettée". La phrase laisse entendre que ce n'était pas la première fois que Sophie recevait pareil châtiment.
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Pauvre Soso...

Anonyme a dit…

j'ai vu tes progrès sur la brouette et les conseils de tes camarades.
c'est bien, tu vas progresser !
au passage... je fais toutes mes colos à la souris (même si je ne suis pas un exemple!)