Pages blanches, taches d'encre et réflexions d'un idéaliste

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samedi 10 mai 2008

Brève générale

Sous les pavés, la plage, sous le soleil, Grenoble, et avant l'été, les exams. Si j'étais motivé, j'aurais pu réfléchir sur l'héritage que nous a laissé la génération 68, à nous étudiants de 2008. Si j'étais motivé, j'aurais pu analyser un peu la situation en Palestine, 60 ans après la création de l'état d'Israël, ou en Birmanie, les raisons qui poussent la junte à garder ses frontières fermées. Les raisons de réfléchir ne manquent pas en ce moment dans l'actualité.

Oui mais voilà, je n'ai aucune volonté de le faire, pour deux raisons : l'une c'est un examen d'histoire antique, l'autre, un examen d'histoire moderne. Soit deux après-midi les yeux fixés sur des feuilles qu'il faut remplir, de préférence en pensant intelligemment sur des sujets imposés. Alors l'actualité passe au second plan ! Monde sans pitié, il paraît qu'il faut des diplômes, se cultiver par curiosité ne rapporte pas.
Mercredi, en moderne, sujet plutôt tranquille, "La ville et ses marchands" rien de bien périlleux, la note, si elle n'est pas fantastique devrait être correcte. La veille en revanche, j'ai pris une sérieuse claque.

En fait j'en ai pris deux. La première en histoire romaine. C'est bien connu, on a tous quelques idées sur le sujet "Restaurer ou réformer la Res Publica 218-31". Deux feuilles doubles de pipeau, je ne me mettrais pas 6.
Sorti lessivé de la salle d'examen, je suis allé faire un peu de sport. Protections de combat en place, on a joué avec un camarade du parkour en pied-poing-sol. Je ne suis pas dedans. Un crochet du gauche que je ne vois pas venir, et la mâchoire pour jouer l'amortisseur. Aie ! Trois jours à redécouvrir les muscles du visage.

Moralité : 2008, ou comment la jeune génération regarde avec résignation s'éloigner les utopies de 68.

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