Pages blanches, taches d'encre et réflexions d'un idéaliste

__________________________________

jeudi 14 juin 2007

Il est des jours heureux...

Il est des jours heureux où les bonnes nouvelles s’enchaînent. Il faut bien ça de temps en temps pour donner un peu d’énergie, un peu de bonne humeur à un esprit qui peut être parfois bien malheureux.

Nous sommes le mardi 12 juin 2007. Ce matin encore, départ de Briançon, taciturne, pour des raisons obscures que je ne comprends pas moi-même. A cela s’ajoutent plusieurs nuits troublées, durant lesquelles j’ai eu bien du mal à trouver le sommeil. Après 2h de route, Papa me laisse à Grenoble en début d’après midi et continue, lui, direction Paris.
J’ai envie de bouger. Après un bref passage à la fac, je laisse un message sur le forum de l’AGP pour une sortie parkour, et je rentre chez moi me délasser un peu devant les reportages de la 5 et « 7 à la maison » - oui c’est débile, mais ça me fait délirer.
17h passé, je retourne à la fac pour vérifier s’il y a eu des réponses. Fab a laissé un message « 17h cordes rouges ! » : je suis à la bourre. Je rentre en courant à l’appart, me change et repart aussi sec. Vous ne pouvez pas savoir comme le tram semble avancer lentement, s’arrêtant bien trop souvent : L’île verte – Notre Dame Musée - …. – Hubert Dubedoux. Plus qu’une station, je cale les écouteurs sur les oreilles, ajuste pantalon et bandes aux poignets, allez ! « Victor Hugo » ; les portes s’ouvrent je pars aussi vite que possible, avec le plein de motivation. Entre temps, Fab m’a prévenu par SMS qu’ils entamaient la montée de la Bastille. J’avale la bon kilomètre jusqu’au pied de l’ascension (jardin du Dauphiné) et attaque au pas de course, en espérant que les traceurs n’ont pas trop tracé justement.
Heureusement ils n’avaient pas été bien loin : Fab, Phil et Olliv, les vieux roublards de l’association. Je les rejoins et fais un court échauffement articulaire, il faut dire, que la température grenobloise plus ma course m’ont déjà bien mis en condition. Nous attaquons le parcours habituel. Je me surprends à tenter des choses qui m’avaient bloquées les autres semaines : saut de bras, précisions un peu plus longs que d’habitude. Entre temps, mon téléphone a sonné, mais au fond du sac, je ne l’ai pas entendu. J’y reviendrai.
Session sympa, je bosse bien et dans une bonne ambiance : Fab nous chante « il était une fois un petit navire.. » en marchant sur une barrière, en équilibre, ça ne s’invente pas !
A la redescente, au cours d’une discussion avec Olliv, il m’apprend qu’il tient une société pour donner des cours. Intéressant, moi qui pense m’occuper comme ça l’an prochain.
Fin de la session par une bonne séance d’étirements, je rentre avec Ollivier, ça discute fluidité dans les barrières, je m’éclate rapidement dans des échafaudages. Après un bref salut, on se donne rendez-vous pour une autre session le lendemain.
Dans le tram, je consulte mes messages. Un employeur sur Paris me demande de le recontacter pour travailler cet été (Yeeeeeepeeeeeee). J’appelle trop tard, il me faudra rappeler demain, dès la première heure.

Ainsi, la fin de journée se passe dans une douce euphorie, au calme dans l’appart, à m’hydrater pour atténuer les courbatures. J’ai probablement un boulot pour cet été, un bon plan pour un boulot l’an prochain, ainsi que la preuve d’une certaine progression en parkour. Il faut dire que depuis deux semaines, c’est beaucoup de physique et d’endurance, et peu de technique, qui suit évidemment le physique.
La petite déception du soir cependant, je me maudis de ne pas réussir à entamer une conversation quand deux belles demoiselles, intriguées par notre manège se sont arrêtées pour regarder…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

prem's ! grâce au flux rss !!!
cool
j'aime comme tu écris
à bientôt !