Pages blanches, taches d'encre et réflexions d'un idéaliste

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mardi 26 juin 2007

La fête du cinéma, épisode I

Lundi 25 juin 2006.

Après avoir passé au magasin une journée assez calme, je me suis dit que j'allais profiter de la fête du cinéma pour sortir un peu et voir un ou deux films. Ce soir donc, une première "oeuvre": La colline a des yeux 2. Horreur et hémoglobine au programme, je ne suis pourtant pas très fan de ce genre de film, mais je suis arrivé en retard pour Ocean's thirteen. Evidemment, le temps de NE PAS trouver un cinéma à Saint Michel, je me suis retrouvé à Montparnasse après avoir finalement pris le métro. (Photo: RER en fait)

Rapide résume de l'histoire pour commencer. Perdu dans le désert, un groupe de jeunes soldats de la garde civile des United States of America (à prononcer avec un pur accent texan) tente de venir en aide à des scientifiques, victimes de mutants qui vivent dans les mines et les souterrains d'un ancien bunker militaire.

Je préviens donc les éventuels spectateurs: à voir les soldats du film, on comprend beaucoup mieux la situation en Irak. Nous avons là une bande de bras cassés, désordonnés, désobéissants qui lâchent leurs armes toutes les deux secondes alors qu'ils se savent en danger et qui ne peuvent s'empêcher, non pas de discuter, mais bien de faire des réflexions absurdes qui leurs valent bien souvent de périr sous les coups d'un ennemi mutant irradié qu'ils n'ont pas vu approcher. Au passage, dans ce film, les monstres ont beaucoup d'humour, même si ça ne les attendrit pas beaucoup.

Morales de l'histoire:
- Le nucléaire c'est mal
- La guerre en Irak c'est mal
- Les mutants c'est dangereux et affreusement pervers (on a droit à une scène de viol baveuse d'un mutant sur une des femmes du groupe, à n'en pas douter un grand moment de cinéma)
- Quand on est au combat: on ferme sa gueule, on est concentré, et on évite de se trouver avec un intello, un kamikaze, un gros lourd maladroit, une peureuse pleurnicheuse et une mère de famille qui pense plus à son fils qu'à combattre. En suivant ce mode d'emploi, vous pourrez peut-être survivre à un trek dans une base militaire secrète de l'armée au Nouveau Mexique.

Photo: Mon nécessaire de survie pour une journée de boulot.

Sinon, j'ai essayé baudriers et chaussons, je risque de repartir avant la fin de l'été avec des Apache de chez Boldrini, qui laisse une chance de survie à mes orteils, et un Adjama chez Petzl, simple et fonctionnel. Pour les retardataires (genre tout le monde sait ça), je parle là de chaussons d'escalade et de baudriers, ce dans quoi je traine une grande partie de la journée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mdr jkiff t article !! kissss jtd