Pages blanches, taches d'encre et réflexions d'un idéaliste

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lundi 6 août 2007

Etat d'esprit un 06/08

Les phases d'euphorie ne peuvent pas durer, ce serait trop beau. Ainsi donc aujourd'hui je suis en mode "grosse larve". Levé à midi, habillé à 16h. Vaguement rassasié à coup de crêpes, cookies et jus de fruit multivitaminé, j'ai franchement envie de ne rien faire. En plus il me faut faire la vaisselle, à une main, c'est très peu pratique, ajouté à un horaire tardif et une flemme prononcée, là effectivement ça donne pas envie de cuisiner.

Bon ok, c'est vrai que se coucher tard n'est pas non plus le meilleur moyen de bien entamer une journée, qu'est ce que j'y peux si je ne trouve pas le sommeil ? Déjà qu'en temps normal je suis pas particulièrement couche tôt, mais alors là, après plus d'un mois sans avoir bougé, c'est pire.
Faut voir la côté positif de la chose : d'ici 15 jours, je perds ce plâtre auquel je me suis attaché (Ca va être gluant et goutu quand on va me l'ouvrir...). D'ici 15 jours je peux donc bouger à nouveau, si les poignets ne seront pas particulièrement en état, au moins pourrai-je me lacher niveau endurance !
Pour être bien prêt, je me suis remis aux étirements, douloureux après un mois sans rien faire. Mais tellement bon de se sentir "tout flasque" le lendemain, les muscles relâchés.

D'ici 15 jours aussi, je vais donc pouvoir bosser efficacement sur mes scénars, parce que là à griffonner sur un carnet de la main droite, c'est lent et illisible. J'ai quand même fait quelques progrès de la main droite. Ce que je crains, c'est que les médecins me disent que la fracture n'est pas suffisamment conslidée et que je dois conserver le plâtre un mois de plus. Niveau sport, je ferais avec et me calmerais, mais niveau cours (rentrée le 5 sept) là ça va être particulièrement gênant.

Toujours à Paris pour encore, laissez-moi voir, un bon mois, j'ai l'appart à moi seul pour quelques semaines. La phase de transformation en petit parisien est presque complète. Mais Paris n'a pas que des avantages : je m'y sens complètement perdu, je connais pas grand monde, et j'ai les grands parents pas loin. J'entends des murmures désapprobateurs : "Il ose considérer ses grands parents comme un inconvénient ?". Vous les connaissez pas. Passablement agés, mon grand-père a dernièrement été hospitalisé, il faut donc gérer la grand-mère, fantasque, mythomane, et qui a une nette tendance à perdre la tête. Dans notre cas précis elle s'affole pour un rien, et a une peur affreuse de l'inconnu.

Histoire de se faire un peu plaisir, organisée par l'ami Seb-Gladiateur-Chronik-Xcalibur, une partie de jeu de rôle via Skype a lieu ce soir. Je pense en faire le récit romancé ici-même.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ben...
C'est pas joyeux tout ça !
Allez, mon p'tit Auré, courage !
...

Je sais, c'est facile à dire ;)

Auré.

Anonyme a dit…

J'ai eu à peu près la meme journée: levée tard, habillée pareil... Aussi quelle idée de se coucher aussi tard ;)
Merci pour ton com, t'etais en forme niveau poésie hier ! biz