Pages blanches, taches d'encre et réflexions d'un idéaliste

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samedi 13 octobre 2007

Pas de quartier !

-Nouvelle totalement fictive inspirée du scénarion d'un spectacle d'escrime artistique joué par l'AS Fontaine escrime le dimanche 7 octobre-

A la dérive, perdus au beau milieu des caraïbes, les flots nous ont jeté avec rudesse sur un îlot, isolé et abandonné. C'est là le sort d'un mousse loyal à son capitaine, et le sort de l'équipage du capitaine Teach.

Teach menait fièrement son navire et son équipage. Je l'avais rejoins il y a deux quinzaines, après que dans une taverne, il ait lancé un appel aux matelots désireux d'aventure. J'avais faim, pas de travail, pas marin pour deux sous, ça ne m'a pas dérangé. J'ai signé, d'une croix

La vie à bord me convenait plutôt bien, vif, j'apprenais vite. Agile, on m'envoyait souvent dans les mats effectuer le travail que les vieux loups n'osaient pas effectuer. Chris « barbe d'ébène » était même en train d'apprendre à me battre. Selon lui, si je ne voulais pas finir pendu au mat d'un navire de la marine royale, il fallait que je sache me battre, de telle manière que mes adversaires ne me prennent pas vivant...

L'air vivifiant du matin, le confort tout relatif du pont. Cette vie me convenait mieux que celle que je menais à terre, vivant de travail journalier et irrégulier, et de rapine ce qui m'avait déjà valu quelques ennuis. Je n'avais pas pris le large pour rien. Il n'y avait qu'un obstacle à cette nouvelle vie : Pétochard.

D'après ce qu'il se disait, il était l'un des plus anciens marin du bord, mais aussi l'un de ceux qui inspiraient le moins confiance. Sa confiance d'ailleurs, il ne semblait l'accorder à personne, et son amitié, il la réservait à une petite partie seulement de l'équipage : Eva au regard noir, le fort Théodoric... Ceux là je ne les appréciais pas, et pour cause, il ne daignaient pas m'adresser la parole sinon pour me donner telle ou telle autre corvée.

Un beau jour, au petit matin, j'entendis des cris. Hagard, je sortais à peine d'une nuit bercé par le roulis du navire, pourtant je sentis rapidement le contact froid du métal sur ma peau.
En ouvrant les yeux, doucement, l'inquiétante sensation se précisa. Une lame était pointée sur ma gorge. Un léger coup d'oeil autour de moi m'indiqua que je n'étais pas le seul à me réveiller de cette manière. Une bonne moitié des hommes menaçait l'autre.

A la tête de la mutinerie, Pétochard. Il révélait enfin sa nature ambitieuse, lame tremblante d'excitation, sa pointe sur la poitrine de Teach.

La suite est confuse. Une bousculade, des hommes à terre, des coups de feu. On me tend des armes, et un petit groupe me jette dans une chaloupe. Avant de quitter le navire, Teach a mis le feu à son navire. Ainsi les mutins n'en profiteraient pas...

Nous avons débarqués plusieurs heures après, sur un îlot. Suite au combat à bord, l'équipage s'était nettement réduit, nous étions moins d'une dizaine. Nous entreprîmes l'exploration du rocher. Quelle ne fut pas notre surprise de tomber sur la jeune Célia, petite soeur de ce traître de Pétochard. Il ne fallut pas longtemps à Teach pour lui faire avouer la raison de sa présence.

Incapable de maitriser l'incendie, Pétochard avait dérouté le navire en direction de l'île, sur laquelle il sétait échoué et sur laquelle il avait fini de se consumer. Avec ses hommes, il se trouve de l'autre côté des collines, sur une plage au nord, et avec lui, le trésor...

La suite quand j'aurai la motivation !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Elle est super l'histoire !

Anonyme a dit…

waouuuuh !
bientôt le vieillissement...

Anonyme a dit…

héhé! une histoire de pirates qui commence d'une façon assez originale! :)

(ah et bon anniv' encore hein! ^^ )